Le lion & le rat (Le Tref & l'Aucube)

Je ronge mon
frein, ça fait
mal
Non mais
quel con !
Malheureusement, l'on dévore atrocement le respect. Ce faisant, la mort s'échappe, immobile depuis la fin du rationalisme
Ploton ::
Le lion & le rat (Le Tref & l'Aucube)

8 Juillet 2006 ::

« Le complot de Rekin : l'enquête - 1ère partie »

:: Nombril

Certains événements récents m'ont fait réaliser un fait gravissime : un drame se joue dans mon entourage, un drame terrible et dont les différents protagonistes ne connaissent semble-t-il pas la pitié. Un complot s'ourdit, les fils invisibles de sa trame se tissent dans l'ombre, dissimulés sous d'amicaux et polis "bonjours" :

Mes voisins se sont ligués contre moi !

Tout commença il y a un peu plus d'une année, par une quelconque journée de printemps, alors que chacun vaquait à ses occupations quotidiennes. Tandis que je faisais le projet fou de sortir les poubelles pour les porter au local prévu à cet effet, je dus stopper net mon élan au pas de mon appartement, estomaqué par ce que j'y découvris : une ENORME trace de peinture, dont la forme oblongue, d'aucuns diraient phallique, était visiblement un croche-pied rigolard de l'adversité.

Je poussai un râle de consternation devant ce méfait, puis m'enquis d'en trouver l'origine : je me penchai alors sur ladite trace, reniflai, et fus alors incommodé par une forte odeur de white spirit. Diantre, l'auteur du forfait avait donc tenté de dissimuler sa préméditation en voulant me faire croire qu'il avait essayé de nettoyer, c'était évident.


Preuve à charge n°1 : trace de peinture phallique au pas de mon appartement.

Quelques heures après cette sinistre découverte, je constatai un fait troublant : mon voisin de droite était tranquillement affairé sur sa terrasse à peindre un meuble en blanc. Nulle excuse n'ayant été formulée ni tentative de conciliation entamée, j'en déduisis donc que l'individu n'avait aucunement l'intention de reconnaître sa faute, ce qui appuyait l'hypothèse première de la préméditation.

Mais, soucieux de conserver une saine relation de cordialité avec mon voisinage, je décidai de faire semblant de n'y rien voir, et attribuai l'incident à une subite et malencontreuse fièvre érotomaniaque de mon voisin. Malheureusement, la suite des événements me prouva que je me méprenais : tout était déjà orchestré de longue date probablement, et les mâchoires haineuses de la forfaiture se refermaient inexorablement sur moi !

- Suite au prochain épisode -

finipe, 18h48 :: :: :: [3 critiques dithyrambiques]