Le lion & le rat (Le Tref & l'Aucube)

Comme disait Joffre, je les grignote !
Ah
bon ?
Somme toute, l'esprit dévore parfaitement le respect. Par là même, la sagesse s'échappe en atteignant l'au-delà du rationalisme
Caporal de Bol ::
Le lion & le rat (Le Tref & l'Aucube)

30 Août 2011 ::

« Casting »

:: Les dérapages du rat




J'adresse mes sincères et plus plates excuses aux auteurs suivants auxquels j'avoue humblement avoir une manière très particulière de vanter les mérites de leurs oeuvres :
- Ptiluc, l'inimitable auteur de "Faces de Rats", "Rat's" et surtout "Pacush blues". Si ses rats sont tous des losers, ils n'en sont pas moins terriblement drôles, affreusement attachants, et atrocement humains.
- Art Spiegelman, l'auteur de "Maus", inoubliable évocation de la Shoah à base de chats et de souris. Et c'est évidemment tout sauf du révisionnisme.

draleuq, 01h39 :: :: :: [4 confessions honteuses]

:: COMMENTAIRES

 Brath-z , le 30/08/2011 à 20h05

Maus ne m'avait pas plu, du point de vue graphique. Je ne sais pas pourquoi. Déjà, le choix du noir et blanc pour parler de la shoah, je n'aime pas. J'avais lu il y a quelques années une bandes dessinée sur le sujet, mais qui était traitée sur un mode très réaliste et sans ces effets d'assombrissement. et justement, ça permettait de mettre d'autant plus en avant le fait que la shoah ne s'est pas déroulée dans un "ailleurs" gris et sombre, par des monstres protéiformes, mais bel et bien sur notre bonne vieille terre, par des êtres humains comme vous et moi (enfin surtout moi).

C'est pour ça que j'avais bien aimé le documentaire de France 2 (je crois) sur la deuxième guerre mondiale qui avait utilisé des archives colorisées. Même si d'un point de vue historien c'est une hérésie (pas touche aux archives !), d'un point de vue pédagogique, ça permet de bien faire saisir qu'il s'agissait bel et bien du monde réel, alors que l'absence de couleur (ou bien l'utilisation d'éclairages tendancieux, comme dans La Chute de Berlin, film de propagande soviétique bien connu) enlève une dimension à la réalité du récit.

 draleuq , le 31/08/2011 à 10h44

Ce qu'il faut retenir de Maus, c'est la valeur du témoignage, après tout peu importe la forme. C'est juste un type qui raconte l'histoire de son père juif et déporté, et comme ce type est un illustrateur et non un écrivain, il le fait par la BD.
D'ordinaire, je n'accroche pas du tout non plus aux BD noir et blanc et encore moins aux BD "dessins naïfs", or à ce niveau Maus cumulait tous les handicaps. Pourtant, j'ai été tout de suite pris par l'histoire et j'ai bouffé l'intégrale d'une traite.
Comme quoi c'est bien la narration plus que la forme qui importe en la circonstance.

 Angoumoisine, le 01/09/2011 à 10h06

Et qui a eu la bonne idée d'offrir cette intégrale à draleuq ? ;-)

 draleuq , le 01/09/2011 à 12h22

C'est quelqu'un de fort bon goût ! ;-)

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